mardi 2 juin 2009

Une bouteille à la mer

Comme l'illustre bien le dessin d'Isabelle imprimé sur le programme, la Troupe Hallélou lançait avec ce 44e spectacle annuel un message, ou plutôt une note, porteuse de paix et d'espoir.
C'est un fait, un thème se dégage de plusieurs pièces figurant à la programmation et Nicole Boulet se charge, avant le lever du rideau, de nous en tracer les grandes lignes. Il y est question de spiritualité, d'amour, d'élévation de l'âme. Elle réussit même à glisser dans sa composition l'élection de Barack Obama et un possible rapprochement des peuples, imaginez... On applaudit à cette initiative qui nous permet de mieux saisir les subtilités liées aux chansons présentées, que ce soit en français, en anglais ou en swahili.
Ont été chaleureusement accueillies: Trop loin l'Irlande, Ton histoire, You raise me up, Baba Yetu et Entre Matane et Baton rouge, entre autres, ainsi que la très belle Hallelujah de Leonard Cohen, chantée en rappel. Si l'on avait pu éviter les projecteurs aveuglants et se dispenser de quelques chorégraphies, on aurait encore mieux profité du chant choral. Je me dois de noter ici un commentaire entendu une fois de plus samedi soir, reflétant un sentiment apparemment partagé par plusieurs: pourquoi ne pas offrir aux solistes - certaines étant particulièrement appréciées du public magnymontois - des chansons qui leur permettraient d'exploiter leur plein potentiel?
Ceci étant dit, on accorde dans son ensemble une bonne note au spectacle, fruit d'un investissement personnel et d'un travail d'équipe considérables.

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