vendredi 12 décembre 2008

Clémence arrive... qu'on se le dise!

Clémence Desrochers sera à la salle Edwin-Bélanger le dimanche 7 décembre pour présenter «Mes classiques en public», son ultime prestation. J'ai réussi à la joindre au téléphone, entre deux représentations.
«Voir Clémence en spectacle, ça vaut mille injections de vitamines» a déjà écrit Claire Caron du Journal de Montréal. Je la crois volontiers et c'est pourquoi je ne raterai pas cette dernière chance de voir évoluer sur scène celle qui a su inspirer des générations d'humoristes, compositeurs et écrivains.
Trois musiciens, dont le chef d'orchestre, chanteur et accordéoniste Steve Normandin, lui auraient donné le goût de se lancer dans cette nouvelle aventure. Ensemble, ils auront mis deux ans à sillonner les routes de la Belle province, dans une tournée d'adieux qui prendra fin en janvier.
Pas avare de commentaires pour deux sous, notre Clémence nationale m'a fait entrevoir un spectacle digne de ses succès passés, rempli de rires et d'émotion. Il touche beaucoup les gens, a-t-elle laissé entendre. Et puis la grande dame promet de laisser une place appréciable à l'improvisation, où elle excelle.
Cinquante ans d'écriture lui auront permis de donner vie à une oeuvre foisonnante parmi laquelle ont été sélectionnés, pour ce dernier show d'une durée de 90 minutes sans entracte, chansons, fables et monologues toujours actuels. Bien qu'elle ne fasse plus certains classiques comme l'Acheteuse, mon préféré, elle a réussi à me convaincre que je ne perdrais pas au change. Si vous avez envie d'une petite bouffée de chaleur avant le long hiver qui s'amorce, je vous suggère donc de retenir sans tarder vos places pour dimanche soir (il en resterait encore de bonnes).
La vie après la scène
Lorsque je lui demande quels projets elle a en tête, Clémence me fait cette réponse toute simple: «Continuer à vivre». Elle prendra soin de son jardin, de ses trois chats et de ses fleurs, comme elle l'a toujours fait, profitera de sa maison à la campagne et maintiendra la forme grâce au ski de fond et à la natation, qu'elle pratique régulièrement. Il a aussi été question de voyages et bien sûr de dessin, d'expositions, des causes qui lui tiennent à cœur, par exemple le centre d'expression Les Impatients et son engagement envers les femmes victimes de violence. Enfin elle affrontera ses angoisses liées à la maladie et aux années qui passent en discutant autour d'une bonne table en compagnie de ceux qui lui sont si chers.

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